Source: NFA
Le coûteux projet de registre québécois des armes à feu voué à l’échec
Selon Sheldon Clare, président de la NFA, s’exprimant depuis Nuremberg, en Allemagne : « Le Projet de loi 64 ayant pour but de créer un coûteux registre québécois des armes à feu a la prétention de faire une différence quant à la violence qui afflige notre société, alors qu’en réalité, il cible et afflige les mauvaises personnes, soit les propriétaires d’armes à feu respectueux des lois, tandis qu’il ne fait rien quant à la criminalité, ni pour aider les personnes souffrant de problèmes de santé mentale.
Clare a aussi précisé que : «La littérature scientifique ayant fait l’objet de revue par les pairs est claire : adjoindre un certificat d’enregistrement à une arme à feu, ou un permis à un utilisateur n’a aucun effet dissuasif quant aux choix individuels, ni quant aux comportements répréhensibles. Les propriétaires d’armes à feu n’ayant rien à se reprocher sont les boucs émissaires des gestes répréhensibles de quelques individus désaxés. » Il ajoute plus particulièrement : « Il y aura des coûts énormes associés à la vérification des informations fournies lors de l’enregistrement. Qui fera ce travail et quel en sera le coût réel, surtout si ce travail doit se faire aux dépens d’initiatives qui auraient pu faire une réelle différence pour les contribuables du Québec? L’enregistrement des armes à feu n’apportera aucun bénéfice tangible, comme l’a démontré l’inutile et coûteux registre fédéral des armes d’épaule. »
Et il conclut : « Ni l’enregistrement, ni les permis ne résolvent ou ne préviennent les crimes. Il s’agit en fait de subterfuges pour faire croire à la population que le gouvernement s’attaque aux problèmes. De mauvaises lois font de biens mauvais monuments et cette loi en particulier ne fait rien pour améliorer la sécurité du public, ni pour aider les victimes des crimes de ces désaxés. Dans un sondage de la firme Léger tenu en avril 2015, les Québécois ont indiqué par une très claire majorité qu’ils s’opposent à la création d’un tel registre coûteux. Pourquoi le gouvernement du Québec s’obstine-t-il à vouloir mettre en place un registre dont personne ne veut et qui n’apportera aucun bénéfice aux Québécois. » Francis Tenta, représentant du Québec au sein de la NFA ajoute: « Le gouvernement du Québec tente d’imposer une solution inutile à un problème inexistant. La déclaration du Premier ministre Couillard, à l’effet qu’il entend imposer la ligne de parti lors du vote sur le projet de loi 64, est une indication très claire qu’il se refuse à considérer ou écouter tout argument ou donnée qui irait à l’encontre de sa volonté. »
L’association canadienne pour les Armes à Feu est la plus importante et plus efficace organisation de défense des droits et intérêts des propriétaires et utilisateurs d’armes à feu. La NFA, représentée par son avocat, Me Guy Lavergne, est intervenue avec succès devant la Cour Suprême du Canada, afin d’empêcher le Gouvernement du Québec de récupérer les données du défunt registre des armes d’épaule.
Pour de plus amples informations, veuillez contacter:
Blair Hagen: Executive VP Communications, 604-753-8682 Blair@nfa.ca
Sheldon Clare: President, 250-981-1841 Sheldon@nfa.ca
En français:
Guy Laverne: 514-245-0949 guy.lavergne@f-lex.ca
Francis Tenta: ftenta@gmail.com
Numéro sans frais de la NFA: 1-877-818-0393
Site internet: www.nfa.ca
Soyez sécuritaire et faite Bang Bang.
Raynald Robitaille
16 mars 2016
Nouvelles